L’AGEFI Hebdo a sorti cette semaine un dossier spécial « Les dispositifs de retraite, une solution de trésorerie« . A ce titre, Thomas Forest, co-fondateur de Pandat et expert de l’externalisation du passif social a été interrogé.
Une réponse face aux taux bas : l’externalisation du Passif Social
Face aux tas, il est temps pour les entreprises de chercher des solutions pour les trésorerie excédentaires : Il s’agit de l’externalisation du passif social.
« Depuis 1985, les entreprises ont l’obligation d’évaluer leur passif social, dont la part essentielle est constituée des IFC (indemnités de fin de carrière)« , expose Thomas Forest, co-dirigeant de Pandat. Celles cotées et soumises aux normes IFRS doivent constituer des provisions et progressivement, les entreprises moyennes – soumises seulement à une obligation d’évaluation – leur emboîtent le pas.
« Les sociétés du CAC 40 et assimilées ont depuis longtemps mis en place un plan d’adossement de leur passif social. De plus en plus, les entreprises de taille plus réduite réfléchissent à une externalisation progressive. A partir de quelques centaines de milliers d’euros d’engagements, elles sont prêtes à immobiliser les sommes correspondantes et à en externaliser la gestion« , indique Thomas Forest.
Pourquoi est-ce intéressant ?
« En période de taux bas, les entreprises s’intéressent à la possibilité que les provisions pour les IFC constituent d’optimiser leur trésorerie« . Les placements en fonds euro et en unités de comptes délivrent un rendement d’environ 2,50%, hors optimisation fiscale.
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