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[LES ECHOS] Fintech – La banque en kit des PME se structure pas à pas

Pandat Fintech

Ce matin, dans les Echos, Edouard Lederer a pris la parole sur les Fintech qui s’attaquent au marché des PME. Pandat y est cité auprès de Finexkap, Lendix ou encore Le compte Nickel.

L’article dans son intégralité :

 La banque en kit des PME se structure pas à pas 
les_echos
 
 
 
« Les ambitions européennes de Lendix témoignent d’une réalité plus large : pas à pas, les fintech, ces jeunes pousses de la finance qui concurrencent ou complètent l’offre traditionnelle des banques, étoffent leurs services à la clientèle de PME. A la différence des grandes entreprises – qui ont déjà la force de frappe et le temps de négocier pratiquement de gré à gré avec leur banque -, ces entreprises de taille moyenne ont beaucoup à gagner en recourant aux services des fintech. De plus, si les PME françaises ont dans l’ensemble été bien accompagnées par leur banque au coeur de la crise, leurs homologues espagnoles, italiennes ou britanniques ont souffert bien davantage… et se montrent donc a priori ouvertes à des solutions complémentaires.
Le financement des entreprises est le terrain de jeu naturel de ces fintech. Derrière la banderole du « crowdfunding » – terme souvent dévoyé qui à l’origine portait l’idée qu’un particulier pourrait directement financer un projet qui lui tient à coeur –  de nombreux intermédiaires ont vu le jour. Qu’ils se baptisent désormais « peer to peer » ou plate-forme de prêts en ligne, leur métier reste la mise en relation de prêteur privés (de moins en moins particuliers, et de plus en plus institutionnels) et d’entreprises qu’ils sélectionnent. A chaque plate-forme son modèle, et la « faille » qu’elles pensent avoir détectée dans l’offre bancaire traditionnelle, et justifiant qu’un entrepreneur opte pour ce nouveau prêteur.

Une banque « façon puzzle »

Mais le crédit n’est qu’une brique parmi bien d’autres services – jusque-là exclusivement bancaires – également proposés aux PME. Dans l’affacturage, activité qui consiste à racheter les factures d’une entreprise en échange d’un financement de court terme, un acteur comme Finexkap entend fournir un accord plus rapide et une facturation plus transparente que les « factors » traditionnels. Autre métier, la plate-forme Kantox propose aux PME britanniques, espagnoles ou françaises d’échanger des devises à prix cassés. Courtier en ligne, Pandat donne accès aux produits de placement bancaires à sa clientèle de personnes morales. Un autre cap, plus emblématique, pourrait être franchi lorsque le compte Nickel – l’offre bancaire distribuée dans les bureaux de tabac – ouvrira son offre aux entreprises.
Du compte-courant jusqu’au prêt en passant par la gestion des factures, les PME disposeront alors d’une banque « façon puzzle », dont les pièces s’agenceront avec plus ou moins d’harmonie. Leur mise en cohérence sera sans doute l’étape suivante à franchir. »
Edouard Lederer