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La BCE confirme le maintien de son taux d’intérêt à 0%

Les premières estimations l’avaient déjà fortement suggérées : la normalisation de la politique de Francfort devrait attendre encore quelques mois. Le directeur de la BCE n’a fait que confirmer ces prévisions lors de l’annonce mensuelle des taux directeurs.

La BCE maintient son programme de rachat de dettes souveraines

C’est confirmé, ce jeudi 20 juillet, la BCE a annoncé qu’elle maintiendrait ses taux directeurs au même niveau historiquement bas. Le taux d’intérêt directeur est maintenu à 0% alors que le taux de prêt marginal a quant à lui été laissé à 0,25% et le taux de dépôt au jour le jour à -0,4%.

Lors de son annonce mensuelle, la BCE a également maintenu son programme de rachats des dettes. Mis en place en 2015 pour limiter le poids des dettes souveraines, ce programme permet à la BCE de racheter 60 Millions d’euros de d’actifs par mois.

Si l’annonce de la stabilité des taux était attendue, les analystes espéraient une modification du programme de rachat des actifs. Déjà réduit de 80 millions à 60 millions, les experts espéraient la suppression de la possibilité d’accroître le montant mensuel de rachat. Ce message aurait été un signal fort de la BCE quant à la normalisation de la politique monétaire et à l’augmentation des taux d’intérêt attendu pour la fin d’année.

Taux d’intérêt : des perspectives favorables pour la rentrée

Jouant la prudence, la BCE a préféré laisser ses outils tel quel et attendre que les résultats de la croissance se confirment. Dans sa traditionnelle conférence de presse, Mario Draghi s’est néanmoins montré confiant quant à l’évolution des taux directeurs durant les prochains mois : « on observe un renforcement continu de l’expansion économique dans la zone euro… Les risques pour les perspectives de croissance sont globalement équilibrés » a t-il souligné avant de préciser que la normalisation de la politique européenne ne se ferait que de manière lente et progressive : «Nous devons être persistants, patients et prudents».

Les investisseurs misent désormais sur une évolution de la politique européenne au mois de septembre.