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« Taux négatifs : la propagation » : David Guyot témoigne dans l’Agefi

Le 18 février 2016, l’Agefi a sorti un dossier choc sur la propagation des taux négatifs et ses effets directs sur les entreprises françaises. David Guyot, co-fondateur de Pandat a offert sa parole d’expert sur ce sujet qui touche nos clients au quotidien.

Le choix des taux directeurs négatifs

Aujourd’hui, les banques centrales ont recours aux taux directeurs négatifs pour lutter contre la dépréciation du change et la déflation mais aussi pour « reflater les économies des pays développés ». Alors que le sujet reste toujours tabou pour la Banque d’Angleterre et la FED, partout ailleurs, « le plancher zéro a été enfoncé et des taux négatifs ont été appliqués aux réserves excédentaires des institutions bancaires ».
Jusqu’où ce processus ira-t-il ?

Un choix visant à décourager les banques

Euro : Alors qu’en décembre le taux de dépôt de la BCE a baissé de 10 points de base, le consensus parie sur une nouvelle baisse en mars de 10 points de base suivie encore d’une baisse autour de l’été 2016 : ainsi, avec une baisse de 40 points de base, le taux de dépôt passerait à -0.70 d’après les stratégistes de la banque JP Morgan. Les banques sont ainsi découragées à thésauriser leurs liquidités à la banque centrale et sont incitées à financer l’économie réelle. Cependant, d’après Barclays, « ces taux de dépôt profondément négatifs dans un contexte d’excès de liquidité croissant ont la capacité d’entamer gravement la profitabilité des banques ».

Des entreprises françaises directement touchées par cette politique

Une vraie menace pèse sur les entreprises disposant d’une trésorerie excédentaire : quand est-ce que les banques françaises vont adopter ce système des taux négatifs sur les dépôts des entreprises ? Pour le moment, en France, même sur les dépôts au jour le jour, les taux restent positifs.

  • Pour les grands groupes, les conséquences sont importantes : les banques se montrent plus restrictives sur les montants acceptés en dépôt. De plus, sur des produits de placement très appréciés par les grands corporates tels que « le compte à terme progressif avec un horizon de 3 à 5 ans mais annulable à tout moment avec un préavis de 32 jours » les banques sont moins favorables à accepter d’importants dépôts. « La rémunération de ces comptes augmente de 5 à 10 bp par trimestre, ils ont pu commencer à faire apparaître des taux négatifs en début de période tout en restant positifs en terme de placement » indique David Guyot.

Quelles solutions pour les entreprises ?

Toutes veulent la même chose : liquidité et sécurité pour leurs placements. Seulement, il est de plus en plus compliqué de déposer sa trésorerie sur les placements qui répondent à ces exigences. Ainsi, il est recommandé aux corporatesd’allonger les maturités sur un horizon de 1 ou 2 ans en renonçant à la notion de «cash equivalent». Pandat préconise même de profiter du rendement, de la sécurité et de la liquidité des comptes à terme 5 ou 10 ans. En savoir + sur ce produit.
 

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Agefi – Taux négatifs la propagation 18.02.2016.pdf