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Comptable et trésorier : travailler ensemble pour une meilleure gestion de trésorerie

Quelle différence entre un comptable et un trésorier ?

Pour un non financier, ces deux métiers sont les similaires. Pourtant, ces professionnels ont des responsabilités et des apports à l’entreprise bien différents !
Explorons les rôles respectifs du comptable et du trésorier et voyons comment ils se rejoignent lorsqu’il s’agit de placements de trésorerie !

Le comptable

Le Code du Commerce oblige les entreprises à tenir une comptabilité « régulière, sincère, qui restitue une image fidèle de l’entreprise ».
Pour répondre à cette exigence, le comptable enregistre toutes les opérations financières de l’entreprise selon les principes définis par les textes réglementaires et la doctrine. Il connaît donc les normes sur le bout des doigts et se tient au courant des évolutions, car les textes ne sont pas figés !
Dans les plus petites entreprises, le comptable endosse aussi le rôle d’un contrôleur de gestion. Il est alors en charge des tableaux de bord financiers. Interlocuteur privilégié du directeur financier pour tout ce qui concerne les budgets, le pilotage financier, les résultats prévisionnels, il doit être incollable sur la vie de l’entreprise !
Au sein de son entreprise, le comptable a des interlocuteurs très variés puisqu’il comptabilise tous les flux de l’entreprise. Il peut aussi avoir un rôle de consolidation de la comptabilité si l’entreprise possède des filiales. Enfin, le métier est de plus en plus tourné vers les systèmes informatiques et les bases de données.
En externe, le comptable communique surtout avec les vérificateurs des comptes (experts-comptables ou commissaires aux comptes), le fisc et les organismes sociaux.

Le trésorier

Le trésorier est le garant de la liquidité de l’entreprise, c’est à dire sa capacité à faire face à ses échéances financières obligatoires (salaires, fournisseurs, dettes…) ou liées au développement (investissements, acquisitions…).
Si le trésorier veille en premier lieu à la liquidité, il mène aussi un jeu d’équilibriste avec deux autres paramètres : la rémunération des liquidités et leur sécurité. Le triptyque Liquidité Sécurité Rendement (évoqué dans un précédent article) constitue ainsi le quotidien du trésorier !
En veille permanente, il est à l’affût des meilleurs placements de trésorerie : idéalement ceux qui offrent une bonne rémunération, une garantie en capital et une disponibilité quotidienne !
Ses interlocuteurs internes sont ceux qui lui permettent d’établir un plan de trésorerie fiable car les prévisions forment la matière première de sa gestion. Il sollicite ainsi les contrôleurs de gestion, les différents centres de profits de l’entreprise afin d’avoir une vue sur les budgets et leurs réévaluations.
Comme le comptable, le trésorier doit s’intéresser de près aux systèmes d’information de l’entreprise afin d’exploiter au mieux l’existant pour établir un plan de trésorerie prévisionnel.
En externe, ses interlocuteurs sont les banques, les courtiers, les marchés financiers… auprès de qui il recherche et négocie les opérations de placement et de financement les plus adaptées.

Les différences entre comptable et trésorier

On raconte souvent que le comptable est tourné vers le passé et le trésorier vers l’avenir. C’est en général vrai, mais il serait réducteur d’en rester là.
La plus grande différence est que le trésorier pense « cash », là où le comptable pensera « engagement ».
Voici un exemple. Lorsqu’un gros investissement est engagé, le trésorier anticipe les mouvements à venir sur le compte bancaire : il voudra connaître le montant précis du décaissement et la date de règlement afin de pouvoir céder des placements ou emprunter de l’argent au bon moment.
Le comptable voit surtout dans cette opération un amortissement : une charge à étaler sur plusieurs années. Il cherchera à comprendre la nature précise de l’opération afin de lui appliquer le mode de comptabilisation le plus juste. Montant et date ne sont ensuite que des paramètres secondaires.

Lorsque trésorier et comptables travaillent main dans la main

Malgré leurs différences, ces deux professionnels ont de multiples occasions de se rapprocher.
Revenons sur la thématique privilégiée de Pandat : les placements de trésorerie. Courtier en placement de trésorerie, Pandat sonde en permanence le marché afin de restituer aux trésoriers les meilleurs offres de placements du moment.
Il peut arriver qu’un trésorier déniche un produit de placement intéressant qui n’a jamais été traité par son entreprise. Il doit alors le « vendre » en interne : convaincre son directeur financier, éventuellement faire amender sa charte de trésorerie… mais ce n’est pas tout.
En effet, si la comptabilisation d’un dépôt à terme ou de la souscription d’un OPCVM ne posent aucun problème, un contrat de capitalisation ou un OPCI peuvent demander une étude plus poussée. Le comptable peut avoir à se référer à la doctrine ou à paramétrer des outils informatiques de gestion.
Pour fluidifier la souscription, le trésorier a tout intérêt à communiquer les caractéristiques de l’opération (mêmes non définitives) à son comptable assez tôt afin de ne pas le prendre de court, idéalement dès le début des négociations avec la banque .
Au final, un trésorier proche de son comptable, c’est donc un trésorier plus efficace !
 
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