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2024, l'année terrible du CAC 40 face aux autres indices
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Une performance en retard face aux indices internationaux
À quelques semaines de la fin d’année, le CAC 40 affiche une progression annuelle proche de 0%, accumulant un fort retard face à l’Euro Stoxx 50 (+10,0%), au S&P 500 (+27,7%) ou au Nasdaq (+32,3%). Les tensions politiques n’en sont que l’une des raisons.
Un début d’année prometteur, vite rattrapé par la politique
Tout avait bien commencé cette année pour le CAC 40. Après avoir inscrit plusieurs records au cours des premiers mois de l’année, l’indice phare de la bourse de Paris a atteint jusqu’à 8.259 points le 5 mai, affichant alors une progression de 9,5% depuis le 31 décembre.
Le tournant de juin : dissolution et dégradation de la note de la France
L’indice a néanmoins décroché face à la moyenne européenne à partir du 10 juin, au lendemain de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée Nationale. Les marchés n’étaient pas préparés à cette éventualité, survenue peu de temps après une dégradation de la note de la France par Fitch et S&P pour cause de déficit excessif. Depuis, le CAC 40 n’est jamais revenu à son niveau du 7 juin, tandis que la plupart des autres indices ont poursuivi leur ascension, notamment aux États-Unis.
Des secteurs clés en difficulté
Le luxe sous pression
Les turbulences politiques françaises n’expliquent pas tout. Les difficultés de l’indice s’expliquent également par sa composition sectorielle. On connaît la forte dépendance du CAC 40 au secteur du luxe qui, cette année, s’est retrouvé sous pression.
À la clôture du 6 décembre :
Kering perdait 40% depuis le début de l’année
L’Oréal reculait de 23%
LVMH chutait de 14%
Seul Hermès restait en hausse (+17%).
Le secteur bancaire moins performant que ses pairs européens
Même problème du côté du secteur bancaire : fondé sur le modèle de la banque universelle multi-métiers, le secteur financier français bénéficie moins des taux élevés que les autres banques européennes, davantage axées sur le crédit.
Ainsi, alors que l’indice des banques européennes (SX7E) gagne +23%, Société Générale ne progresse que de 8%, Crédit Agricole de 1% et BNP Paribas recule de 6%.
La technologie française en retrait face à la tech américaine
La contre-performance est également visible dans la tech française.
Nvidia (USA) gagne +187% grâce à l’IA
STMicroelectronics (France) perd -44% sur la même période.
Une alternative : les produits structurés
Acheter à bon compte ou chercher la croissance US ?
Pour certains, ces contre-performances seront synonymes d’achats à bon compte. Pour d’autres, elles confirmeront que seule la tech américaine constitue une valeur sûre. Attention toutefois : les valorisations y sont très élevées.
Nvidia : PER 55x
Apple : PER 40x
Amazon : PER 47x
Tesla : PER 95x
Les autocalls : une protection partielle du capital
Une façon plus sereine d’aborder le marché consiste à recourir aux produits structurés.
Ils permettent de toucher un coupon fixe pendant une période de stagnation.
Le mécanisme des autocalls offre une protection partielle du capital.
Les autocalls dégressifs permettent d’engranger des coupons réguliers en plus du remboursement du capital initial.
Conclusion : 2024, une année difficile pour les actions françaises
Si l’année 2024 n’aura pas été profitable aux détenteurs d’actions françaises, elle l’aura sans doute été davantage aux investisseurs ayant diversifié via des produits structurés liés à ces mêmes actions.
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